Fondateur du “Bulletin catholique du diocèse de Montauban”
L’abbé Jean-Baptiste, Eusèbe Sicard est né à Vazerac le 14 décembre 1831.
Ordonné prêtre en 1855 il est nommé vicaire à Valence d’Agen où il restera sept ans.
En 1862 il est nommé curé de Donzac où il demeurera six ans. A la demande de Mgr Doney il travailla à créer une “Semaine religieuse” en collaboration avec le diocèse de Cahors, qui vit le jour le 13 juillet 1862. L’abbé Sicard en fut le directeur et le rédacteur unique. Cette revue parut jusqu’au 1er juillet 1867.
En 1875 il est nommé curé de Saint-Joseph à Montauban. Il y développa le culte de saint Joseph et entretint la dévotion du mois de Marie.
Il contribua à la création du “Bulletin catholique du diocèse de Montauban” dont le premier numéro est publié le 7 janvier 1876. Il prit la suite de la “Semaine Religieuse”, mais le “Bulletin catholique” est désormais consacré au seul diocèse de Montauban. Il en fut le directeur et le journaliste engagé pendant vingt ans.
Il est décédé à Montauban le 24 décembre 1895.
M. l’abbé Sicard était un ami très proche du chanoine Pottier avec qui il collabora pour la société archéologique de Tarn et Garonne.
Monsieur l’abbé Georges Passerat écrit de lui qu’il était “qualifié de théologien d’une grande valeur, d’érudit et de prêtre modèle. Il appartenait à la génération des prêtres qui montèrent au créneau pour défendre l’Eglise par la plume”
Outre les nombreux articles parus dans le “Bulletin catholique du diocèse de Montauban” il a publié
- “Le Mois de Marie des personnes du monde” 1895
- “Sentence arbitrale rendue sur le différent élevé entre le recteur de Donzac et les habitants de la paroisse touchant le casuel de ladite cure” B.S.A.T.G t.XII (1884) p. 237
Le Bulletin catholique
Le premier numéro paraitra le 7 janvier 1876. Il est introduit par une lettre de Mgr Théodore Legain, évêque de Montauban qui “approuve cette œuvre et la recommande au clergé et aux laïques”
Dans le premier éditorial l’abbé Sicard indique “qu’il est “impossible aujourd’hui de ne pas compter avec la Presse dont la puissance va toujours croissant”. Il
en définit aussi la ligne éditoriale :
- “… nous défendrons l’Eglise, selon nos forces et selon les circonstances” ;
- “nous recueillerons ensuite avec soin tout ce qui doit intéresser notre Diocèse” ;
- “Le passé aura aussi sa place, surtout l’histoire du Diocèse, qui ne sera jamais trop connue” ;
- “…la Liturgie, si riche et par beaucoup si peu comprise et si peu sentie” ;
- “… étude suivie sur les Arts mis au service de la Religion…” ;
- “nouvelles de Rome et de la chrétienté tout entière” ;
- “..décisions du gouvernement et des juris-consultes concernant l’administration temporelle des paroisses” ;