D’après le Dictionnaire des paroisses de P. GAYNE (1978) (Monclar, 1166) lat : mons, mont et clarus, clair.
Monclar, appelé de Quercy pour le distinguer des autres localités au nom semblable, fut autrefois le siège d’un prieuré dépendant du doyenné de Cayrac ; l’évêque de Cahors nommait le curé sur la présentation du prieur.
L’église, placée sous le vocable de l’Assomption, a été rebâtie à différentes époques. Ruinée aux guerres de Religion, elle fut relevée dans la première moitié du 17e siècle; elle était alors contiguë au château qui dominait le bourg et qui fut démoli à la Révolution. Réparée au cours du 1ge s. ; elle était peu solide et on dut l’interdire en 1874 à cause du danger. On fut donc obligé d’exécuter le projet de reconstruction envisagé dès 1862 ; ce travail fut réalisé à partir de 1875 sur les plans de Combebiac dans le style néo-gothique.
L’église actuelle comprend un chœur à chevet plat, un transept et une nef de deux travées égales. La voûte est faite d’ogives polygonales; le chœur et la nef sont accostés de collatéraux voûtés d’arêtes.
Le clocher est une tour carrée dont la flèche est une lourde pyramide à quatre pans; on l’a agrémenté de gargouilles en forme de chimères.
Les Sœurs de Saint-Joseph de Marcillac, fondèrent à Monclar une école de filles, dont la chapelle néo-gothique, construite en 1873, servit d’église pendant que se bâtissait l’église paroissiale.
La paroisse de Monclar est environnée de paroisses rurales appartenant à la même commune, qui sont regroupées autour du chef-lieu. Celui-ci comptait 800 habitants au milieu du siècle dernier, dont la plupart au bourg.
En 1873, tous les paroissiens, sauf 3 ou 4, allaient à la messe le dimanche; l’afflux des paroisses voisines doublait la population; le curé souhaitait en 1869 qu’on construise une église de 1.200 places.