Le 19 mai, Dimanche de Pentecôte, Mgr Alain Guellec célèbrera la Confirmation, en l’église Saint-Jacques de Montauban, à 11h. Il seront 53 à recevoir le sacrement. Deux d’entre eux partagent les raison de leur désir de recevoir l’Esprit-Saint.
Joël
Je suis issu d’une famille athée. J’ai reçu le baptême à quatre mois mais je n’ai jamais suivi le catéchisme. Très tôt, j’ai été en recherche de spiritualité, d’un sens à la vie. Je souhaitais trouver l’équilibre entre spiritualité et matérialisme. Je sentais bien qu’il y avait autre chose que le matérialisme, quelque chose de supérieur qui était autre, qui dépassait la matière, la vie seulement concrète.
Le Christ m’a ouvert les yeux lors de la messe de Noël 2023 qui a été pour moi comme une révélation. Tout a été très vite à partir de ce moment, j’ai rencontré les bonnes personnes sur les chemins du Seigneur.Je souhaite aujourd’hui confirmer ma foi et continuer de me rapprocher du Seigneur au quotidien. J’ai trouvé l’équilibre que je recherchais. Recevoir le Saint-Esprit permet de se rapprocher davantage du Seigneur.
Comme j’œuvre pour de l’humanitaire, j’espère pouvoir être inspiré pour continuer sur ce chemin d’aide.
Aujourd’hui, plus encore que par le passé, je sais qu’il passe par le Seigneur en me mettant au service des autres et en aidant la communauté chrétienne mais aussi celle formée par tous mes frères humains.
Éric
J’ai été baptisé autour de l’âge 4 ans. Ma mère était protestante. Ma grand-mère paternelle, catholique, m’a fait découvrir la Vierge Marie : or, chez les protestants, elle n’est pas vénérée. Pourtant, j’avais besoin de cette mère spirituelle. Devenu adulte, j’ai voulu boucler la boucle. Lorsque dans ma vie personnelle j’ai eu le temps de revenir à ces sources, je me suis tourné vers le catéchuménat. Pour moi, demander la confirmation c’est raffermir sa foi et en devenir le témoin. C’est aussi l’étape nécessaire pour recevoir la Sainte Communion, recevoir le Christ.
Communier, cela veut dire que je ne suis pas seul ; c’est aussi accomplir Sa volonté. Ayant accompagné mes parents dans leurs derniers instants, je suis sensible au fait de servir les plus fragiles. Membre de l’hospitalité diocésaine depuis l’an dernier, le dimanche j’aide à l’église Saint-Jacques pour accueillir des fidèles : mon espoir est de servir.C’est pourquoi, après ma confirmation, je souhaite discerner ma vocation à vouloir entrer dans une communauté ; étudier les Écritures ; prier pour nos frères et sœurs qui ne peuvent pas communier. Nous avons une chance inouïe de pourvoir le faire, nous qui ne sommes ni en guerre ni persécutés.