Le 18 février prochain, premier dimanche du Carême, aura lieu l’appel décisif des catéchumènes en l’église de Verdun-sur-Garonne. Après deux ans de préparation au sein de leur paroisse, Thomas, José-Victor, Anthony, Kishna, Marion, Jérémie et Madison vont être appelés nommément par notre évêque et signeront le registre diocésain pour exprimer leur souhait de suivre le Christ. Le 30 mars à l’église Saint-Jacques, soir de la Vigile pascale, ils recevront le sacrement du Baptême, de la Communion et de la Confirmation.

Thomas – Recevoir le baptême, c’est se laver de tout péché et une façon de se rapprocher plus de Dieu, pour accéder à la vie éternelle… J’ai beaucoup appris au catéchuménat : on apprend sur Dieu et de Dieu. Ma relation à Dieu s’est approfondie, je suis plus en paix. J’ai compris que Dieu est plein d’amour et de miséricorde et qu’il attend la même chose envers notre prochain et envers lui : il veut être aimé, comme un père aime son enfant et est aimé de lui. Avec le baptême on forme donc tous une famille.

José-Victor – Le baptême est la suite logique de mon quotidien puisque je suis directeur adjoint d’un établissement catholique. Je me sens donc naturellement catholique : de ce fait j’avais un grand désir de pouvoir communier. Le catéchuménat m’a apporté beaucoup de connaissances mais cela a aussi changé mon caractère, ma façon d’agir, d’accompagner les gens : je prends modèle sur la vie du Christ. J’apprends par exemple à pardonner plus facilement. Le sacrement du baptême me fait officiellement entrer dans la famille catholique que je côtoie depuis 21 ans.

Anthony – Mon chemin vers le Christ a été progressif et marqué par des moments de réflexion profonde. A un certain point de ma vie, j’ai ressenti un appel intérieur, une quête de sens qui m’a conduit à explorer ma foi. C’est une transformation continue qui a enrichi ma vie de significations plus profondes et de valeurs spirituelles. Je souhaite occuper une place où je peux partager et recevoir, contribuant ainsi au bien-être spirituel de chacun.

Kishna – Je suis très heureuse de recevoir le baptême, j’attends cela avec beaucoup d’impatience. J’ai grandi dans une double culture : indienne et catholique. Au Sri Lanka, bien qu’hindouiste, Jésus est vénéré. J’allais donc à l’église depuis petite, sans être baptisée, je ne connaissais pas bien Jésus. J’ai demandé le baptême pour mes enfants, puis j’ai franchi le pas. J’avais surtout le désir de communier. Lorsque ma fille est tombée malade, j’ai prié nuit et jour Jésus. Et il a écouté mes prières. Avec le baptême, je vais encore plus me rapprocher de Jésus. Je me sentirai plus libre.

Marion – Ça s’est imposé à moi. Je ne pouvais pas ignorer l’appel de Dieu. Il est indispensable de trouver une place pour les autres dans sa vie, cette conviction m’accompagne au quotidien. J’étais croyante mais je ne voyais pas la nécessité de l’acter, cela me semblait long et compliqué.  Le catéchuménat m’a permis de faire de belles rencontres, mes deux accompagnateurs ont fait preuve d’une grande bienveillance. Tout s’est fait dans la joie. Et finalement, j’arrive au bout de la démarche en me disant « déjà ! » Mes deux enfants ont reçu le baptême, et préparent leur confirmation. Je vis tout cela comme une lumière pour les chemins de notre famille.

Jérémie – J’ai rencontré Dieu au plus bas de ma vie. En m’intéressant à mes ancêtres j’ai découvert qu’ils étaient catholiques et je me suis dit que c’était pour de bonnes raisons. En tant qu’étudiant, on est peu en contact avec des catholiques. Le catéchuménat permettait de former un groupe avec de gens qui partagent les mêmes valeurs. Aux JMJ cet été, j’ai vécu des choses en intimité avec le Seigneur au milieu de millions de chrétiens. C’était exceptionnel. Pour moi être baptisé c’est être un enfant de Dieu. J’attends avec impatience de pouvoir recevoir le Corps du Christ car je l’aime de tout mon cœur. Je désire ardemment entrer en communion avec le Dieu vivant.

Madison – Ma mère a cru en un Dieu qui punissait ce qui l’a éloignée de la foi. A son décès j’ai prié pour la première fois. Puis, j’ai fait une rencontre décisive qui m’a fait aimer Dieu et l’histoire sainte. Mon compagnon et ma belle-famille m’ont aussi fait cheminer. J’ai compris que je pouvais m’ouvrir au monde extérieur et à la foi. Le baptême renvoie pour moi à la renaissance, je vais avoir une marraine qui sera comme une seconde maman, et que j’ai pu choisir. C’est libérateur. Recevoir le baptême c’est montrer à Jésus que je le laisse entrer dans mon cœur et que j’essaie d’ouvrir mon cœur aux autres. Je suis reconnaissante de tout ce que j’ai reçu.