Le projet de loi sur la fin de vie en France est examiné par les députés en première lecture lundi 27 mai, après avoir été substantiellement modifié en commission spéciale. L’euthanasie, qui ne devait pas être considérée comme un soin, fait son entrée dans le Code de la santé publique. Regard de la théologienne et médecin Marie-Jo Thiel, membre de l’Académie pontificale pour la vie.
La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs considère que «les parlementaires ont davantage ouvert l’accès à la mort provoquée que ne l’ont fait la Belgique et le Canada», en remplaçant le critère de pronostic vital engagé à court ou moyen terme par la notion plus floue et large «de phase avancée ou terminale de la maladie».
Dans un message adressé aux participants d’un symposium promu par l’Académie pontificale pour la vie la semaine dernière au Canada, le Pape réitérait combien l’euthanasie est «un échec de l’amour, reflet d’une culture du rejet». La théologienne, médecin, et professeur d’éthique, Marie-Jo Thiel, membre de l’Académie pontificale pour la vie, décrypte les ressorts éthiques et anthropologiques à légiférer sur la mort.
Source : Vatican News