Par Hervé Rols, Diacre, Responsable de l’Aumônerie des Établissements hospitaliers
Depuis hier l’Église nous propose de cheminer durant quatre semaines pour disposer nos cœurs à accueillir Celui que nous célèbrerons à Noël : le Christ qui vient pour nous sauver !
Pour une famille, pour un couple, pour une maman, le temps de l’attente est un temps béni, où amour, tendresse, questionnement, anxiété s’entremêlent. Chacun désire le meilleur et notamment la bonne santé pour celui qui grandit dans le sein de sa mère à l’abri de nos regards.
Dans l’évangile de ce jour, la demande du centurion à Jésus de soulager son serviteur paralysé, qui souffre terriblement, est une demande qui nous rejoint sûrement et nous paraît légitime. À l’hôpital, beaucoup de patients atteints par la maladie, un accident, le grand âge ou la dépendance n’arrivent plus à se projeter sur un avenir tel qu’ils l’auraient souhaité. Aussi il nous arrive d’être appelés pour prier avec eux.
Derrière cette demande il y a souvent une demande de guérison plus ou moins explicitement exprimée. Nous avons réfléchi lors de notre dernière réunion d’équipe d’aumônerie sur la tension que l’on perçoit parfois entre prière et guérison… Jésus prend soin, Il écoute, parfois Il guérit… mais Il sauve toujours.
La médecine cherche à guérir, l’Église donne le Salut ! Que cette parole du centurion que nous disons à chaque Eucharistie nous porte sur ce chemin de l’Avent : « Seigneur je ne suis pas digne de te recevoir mais dit seulement une parole et je serai guéri ! » Viens Seigneur, viens nous sauver !