Par Marie-Thérèse Gasc, Responsable de la Commission des funérailles
La cérémonie catholique des funérailles a pour but de rendre hommage au défunt, de prier pour lui mais aussi pour la famille. Elle est l’occasion du rassemblement de cette famille et de ses amis, parfois de retrouvailles et même de réconciliation. Elle a vocation à aider les uns et les autres à commencer le deuil avec un regard d’Espérance.
L’accompagnement des familles est une mission, un appel de Dieu pour certaines personnes qui sont, après discernement du curé du lieu, missionnées pour accompagner le prêtre dans la célébration ou pouvant aussi, en l’absence de prêtre, conduire la célébration ; cette dernière ne pouvant être qu’une bénédiction. Le prêtre, par le ministère qui lui est confié, est le seul qui puisse célébrer l’Eucharistie qui sera alors une messe.
La rencontre avec les familles se fait souvent en deux temps. L’entretien premier est l’occasion d’une écoute attentive, sur ce que sont les personnes endeuillées et sur la vie du défunt. Si le premier mot est souvent difficile, il suffit d’un regard compatissant, d’une question choisie sur le défunt lui-même pour rapidement libérer la parole. Le prêtre qui parfois assiste à ces rencontres peut être aussi un élément déclencheur.
L’entretien second est l’occasion de confirmer le moment des témoignages, le choix de la Parole, les musiques, les textes, quelques fois profanes, et surtout la dimension du Christ compatissant vu au travers des textes choisis qui rythmeront la célébration
L’accompagnement des familles en deuil est un apostolat dans lequel, la discrétion, l’écoute attentive et chaleureuse voire silencieuse, la disponibilité seront les principales qualités pour aider, sans mièvrerie et avec des mots simples et la seule présence compatissante, ceux qui pleurent et pourront repartir avec un peu d’Espérance.
L’accompagnement au cimetière par les membres de l’équipe sera aussi le signe de l’intérêt porté aux familles et de notre alliance avec le Christ.
‘Si la foi en actes est amour, l’amour en actes est la foi »