Le vendredi 19 juillet, une semaine avant le début des Jeux Olympiques de Paris 2024, s’ouvre la trêve olympique, période de paix qui invite traditionnellement à l’arrêt des conflits dans le monde durant les JO. A cette occasion, la Conférence des évêques de France, le diocèse de Paris et l’équipe de Holy Games invitent l’ensemble des représentants des nations et du monde du sport à s’unir pour la paix lors d’une messe en l’église de la Madeleine (Paris).
Cette célébration sera présidée par Mgr Ulrich, archevêque de Paris, en présence de Mgr Celestino Migliore, Nonce Apostolique en France, et de Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, représentant de l’Église catholique pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Parmi les célébrants sont aussi annoncés Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil et vice-président de la Conférence des évêques de France, Mgr Luc Crepy, évêque de Versailles, Mgr Antoine de Romanet, évêque aux Armées françaises, Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges. Ainsi que Mgr Patrick Chauvet, curé de la Madeleine.
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, sera également présent.
À suivre en direct à 10h sur KTO.
Trêve olympique
La trêve olympique est une période de paix qui invite à l’arrêt des conflits des nations du monde durant les Jeux olympiques. Aux Jeux contemporains, elle s’étend d’une semaine avant le début des Jeux olympiques à une semaine après la fin des Jeux paralympiques.
La tradition de la trêve olympique, ou “Ekecheiria“, fut instituée dans la Grèce antique au IXe siècle avant J.-C. par la signature d’un traité entre trois rois – Iphitos d’Élide, Cléosthène de Pisa et Lycurgue de Sparte – afin que les athlètes et spectateurs de ces cités, qui étaient autrement presque constamment en guerre, puissent participer en toute sécurité aux Jeux Olympiques.
« Prenant en compte la nouvelle réalité politique dans laquelle s’inscrivent le sport et les Jeux Olympiques, le CIO a décidé de faire revivre la Trêve olympique à l’occasion des Jeux. Son but est de préserver, dans la mesure du possible, les intérêts des athlètes et du sport en général ainsi que d’utiliser le rôle du sport pour promouvoir la paix, le dialogue et la réconciliation », indique le Comité international olympique (CIO).
« Dans un contexte de recrudescence des conflits partout dans le monde, ambassadeurs, membres des Comités Nationaux Olympiques, représentants des cultes et de l’Etat, seront conviés à s’unir pour la paix, plus que jamais nécessaire, et menacée », a précisé la Conférence des évêques de France.