Par Pierre Ferrand, Responsable de l’Aumônerie des Prisons
Ce temps de l’Avent nous prépare à la venue du Sauveur. Serons-nous prêts à lui ouvrir ?
Il ne nous oblige à rien. C’est un enfant qui s’avancera jusqu’au seuil de notre maison pour solliciter notre hospitalité. Nulle force, nulle contrainte dans sa demande. Nous conservons la liberté de rester blottis derrière nos murs, de ne regarder que nous-mêmes, de nous nourrir de nos ténèbres et de nos divisions.
Mais si nous ouvrons à ce voyageur de la nuit, alors une grande lumière entrera dans notre demeure et nous serons illuminés par sa grâce.
Veillons. Comme dit le cantique : “Dans le silence, faisons monter en nos cœurs la joie, la louange. Veilleurs, bénissez Dieu dans la nuit, il nous donne sa paix.”