Nous ne savons que peu de choses de lui. Saint Nicolas naquit en Asie Mineure. Il devint évêque de Myre et, à ce titre, assista et souscrivit au concile de Nicée, en 325. Sa vie posthume est par contre beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants.
Son tombeau devint un lieu de pèlerinage, d’abord à Myre, puis à Bari en Italie, où ses reliques furent transportées au XIe siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Eglises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre œcuménique significative. Le « bon saint Nicolas » est invoqué aussi bien en Orient, où il est le patron des Russes, qu’en Occident, où il est le patron des enfants et, si l’on peut parler ainsi, l’ancêtre du Père Noël.
Délivre-nous de toutes nécessités, ô saint Père, par tes prières auprès du Seigneur. Ô saint pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque réclame ton secours au milieu de la tempête, prie le Christ qu’il daigne déployer pour nos âmes sa grande miséricorde.
Office orthodoxe des Sobors moscovites
Source : Église Catholique de France