Ce lundi 23 septembre, la Fondation Padre Pio et le réseau médiatique catholique américain EWTN diffusent un documentaire consacré au capucin italien afin de montrer au plus grand nombre l’exemple d’humilité qu’a été sa vie.
Source : Vatican News
Les raisons d’y croire
- Parce qu’il n’a pas beaucoup voyagé, on peut facilement dire où se trouvait Padre Pio chaque jour de sa vie. En tant que moine, ses allées et venues sont décidées par ses supérieurs et connues par ses frères religieux. Il entre le 22 janvier 1903 chez les Capucins à Morcone (Campanie, Italie) ; il est envoyé à Pietrelcina le 10 août 1910, puis au couvent de San Giovanni Rotondo (Pouilles, Italie) à partir du 4 septembre 1916. Après cela, il ne voyage plus, à part brièvement pour servir à l’hôpital Sainte-Trinité à Naples pendant la Première Guerre mondiale, avant d’être réformé en août 1917.
- Pourtant, nombreuses sont les personnes qui assurent l’avoir rencontré et lui avoir parlé, bien loin de son monastère de San Giovanni Rotondo. Ces personnes sont certaines d’avoir rencontré un être de chair, et non une apparition vaporeuse ou un fantôme. Elles ne connaissent pas nécessairement l’identité du moine qu’elles rencontrent sur le moment, mais comprennent a posteriori qu’il s’agissait de Padre Pio en le reconnaissant, par exemple sur des photos.
- Les bilocations de Padre Pio ne sont jamais des prodiges « gratuits » : elles ont toutes un objectif spirituel, au service de l’Évangile et en parfaite cohérence avec l’enseignement de l’Église.
- Padre Pio est interrogé sous serment en 1921 par un enquêteur du Vatican au sujet des bilocations qui lui sont attribuées. Il jure de dire toute la vérité, la main sur l’Évangile, puis explique : « Il m’est arrivé d’être en présence de telle ou telle personne, dans tel ou tel lieu. Je ne sais pas si mon esprit a été transporté là-bas ou si ce que j’ai vu était une sorte de vision. Je ne sais pas si j’étais présent avec mon corps ou simplement avec mon esprit […]. Un soir, je me suis retrouvé au chevet d’une femme malade, Maria Massa. J’étais au couvent et je priais. Je ne la connaissais pas personnellement, on me l’avait recommandée. »
- Voici un exemple, parmi tant d’autres : en 1941, en Uruguay, de nombreuses personnes ont rapporté avoir vu un moine capucin lors du décès de Mgr Damiani. Le mystérieux moine capucin est venu réveiller en pleine nuit Mgr Barbieri pour l’avertir de l’état de santé de Mgr Damiani, afin que ce dernier puisse recevoir les derniers sacrements. Or Mgr Damiani avait rencontré Padre Pio plusieurs années auparavant et ce dernier avait promis de l’assister à l’heure de sa mort. L’évêque mourant prononce les mots « Padre Pio ».
- Plus tard, lorsqu’il visite San Giovanni Rotondo, Barbieri reconnaît sans l’ombre d’un doute Padre Pio : il est certain que c’est le moine qu’il a vu, à plus de dix mille kilomètres de là, au chevet de Mgr Damiani.
- Les frères capucins de Padre Pio sont pourtant certains que le moine n’a pas quitté le monastère de San Giovanni Rotondo à cette période. Il est évidemment impossible pour Padre Pio de se rendre en catimini à l’autre bout du monde sans que son absence soit remarquée.
- En outre, une mitaine est trouvée dans le palais épiscopal uruguayen, identique à celles, assez caractéristiques, du Padre Pio. Elle est conservée comme relique.
En savoir plus
Sur le site du Vatican, la biographie de Padre Pio.
Source : 1000 raisons de croire