En ce jour de la fête de sainte Marie-Madeleine, partons à la découverte des miracles observés à Saint-Maximin dans le Var, par Jean Gobi l’Ancien.
Depuis plus de 2000 ans, sainte Marie-Madeleine fascine, passionne, dérange. C’est un véritable personnage de légendes : pécheresse repentie, sainte, compagne et disciple bien-aimée de Jésus.
Après l’Ascension, elle se serait retirée dans une grotte en Gaule, à Sainte-Baume en Provence. C’est le roi Charles II de Sicile qui chargea le dominicain Jean Gobi l’Ancien, troisième prieur du Couvent royal de Saint-Maximin-de-Provence (1304-1328), d’y organiser le pèlerinage en l’honneur de la sainte. De nombreux faits merveilleux s’y étaient en effet produits dès la découverte du corps miraculeux en 1279.
Pour mieux convaincre ses contemporains de l’authenticité des reliques en dépit de la prétention concurrente des Bénédictins de Vézelay, Jean Gobi en réunit quatre-vingt-quatre.
Le lecteur appréciera sa verve et son humour. Écrit dans le premier quart du XIVe siècle, ce livre est un témoin essentiel de la spiritualité des premiers pèlerins.