Étymologie : germ : boso (patronyme) et lat : villa (domaine)
Autre nom : Notre- Dame du Bon Secours
Commune : VERDUN sur GARONNE Paroisse : Aucamville
Accès : A Grisolles, prendre direction Aucamville. Sitôt passé le pont sur la Garonne, on aperçoit à gauche le sanctuaire, près d’un cèdre, un peu en hauteur. Il est sur une propriété privé
Environnement géographique : Sur un coteau dominant la Garonne, au confluent de deux ruisseaux, et au commencement de la première terrasse.
Historique : L’édifice primitif date du XII° siècle. Ruiné par le temps, la négligence des hommes et les guerres de religion, il fut relevé au milieu du XII° siècle et résista assez bien à la tourmente révolutionnaire. Peu à peu délaissé en raison du dépeuplement, le bâtiment fut à nouveau restauré, agrandi, puis orné d’un clocheton (1888) par les propriétaires du terrain… Il existait, tout le long de la Garonne, entre Aucamville et Bon-Encontre, d’autres relais sacrés, aux passages les plus dangereux pour la navigation.
Dimensions : 12m x 5m Hauteur du clocher (clocher- mur) : 10m Style : sans style particulier
Description : La chapelle est de plan très simple : une nef unique, sans bas-côtés ni transept , aboutit à une abside à trois pans. On voit sur les murs extérieurs, les différentes techniques de construction des époques successives: gros moellons avec mortier pour le XII° siècle, briques pleines pour les dernières restaurations de 1888.
Curiosités : Il s’agit d’une chapelle sépulcrale, ayant servi de tombeau aux familles possédant les terres. Elle est entièrement vide, tout ayant été volé au fil des années (surtout les dix dernières).
Statue vénérée : A l’origine, une Vierge Noire, remplacée en 1802 par une statuette en bois polychrome, provenant de quelque église disparue. Cette Vierge à l’ Enfant (XVI°, hélas très abîmée), a été placée dans le château d’ Aucamville.
Légende à l’origine du pèlerinage : Vœu fait par la paroisse d’Aucamville et attribuée aux mariniers d’antan. Ces derniers, descendant la Garonne, portaient une statue de la Madone quand soudain, leur barque s’immobilisa, une force invisible désignant la petite colline… Alors, les mariniers, reconnaissant là la volonté de la Sainte Vierge, apportèrent la Madone miraculeuse dans le modeste sanctuaire.
Date du pèlerinage : autrefois, Dimanche de la Trinité.
Médaille commémorative : non
Bienfait attendu : protection des enfants, prospérité des biens, salut des âmes.
Sources : Dictionnaire des Paroisses, Guide des 195 communes du Tarn-et-Garonne, Père MAZELIERES, Notice paroissiale des années 30, Texte d’un cantique, Causerie de Monsieur Odon de SAINT-BLANQUAT.