Pendant deux semaines, Mgr Guellec a fait la tournée du doyenné de Verdun-sur-Garonne. Retour en images.
la presse en parle
Source : La Dépêche du Midi . Daniel BOLHY
Montech : l’évêque a pris son bâton de pèlerin
Un peu plus d’un an après son arrivée, l’évêque de Montauban (Tarn-et-Garonne) a entrepris la visite des secteurs paroissiaux de son département, dont celui de Montech.
LE DOYENNÉ VERDUN A REÇU L’ÉVÊQUE
C’est dans la démarche de L’Église Verte, (mouvement chrétien à la suite de la parution de l’encyclique Laudato Si), que l’ensemble paroissial de Verdun/Grisolles s’est engagé, il y a quatre ans, vers une pratique plus respectueuse de l’environnement et de la planète à travers les gestes du quotidien. Michel Lamouroux, représentant l’Église Verte, a organisé jeudi 2 mai une journée «Balade des champs aux chapelles» pour prendre conscience des difficultés du monde agricole. C’est dans le cadre des visites pastorales que Monseigneur Alain Guellec s’est rendu dans la matinée sur l’exploitation de Philippe Belot pour découvrir principalement les vergers de kiwis et cultures de maïs. Pendant ce temps, la balade d’une dizaine de personnes a cheminé jusqu’à la chapelle Notre Dame de Boisville puis à celle de St Jean. Les haltes ont donné l’occasion de commenter deux extraits du livre de la Genèse sur la création du monde mais surtout de réfléchir sur les liens avec l’agriculture, «prendre soin de la terre», ne pas l’exploiter plus que de raison ! Robert Gimenez (diacre) ainsi qu’André Chesnais ont comparé l’évolution de l’agriculture depuis la mécanisation jusqu’à nos jours avec les problèmes engendrés par la mondialisation. La situation actuelle des agriculteurs s’avère catastrophique. L’exploitation de Mathieu Lamouroux que Monseigneur Guellec a visité dans l’après-midi avec l’Abbé Raymond Fauré est l’exemple type du mal être paysan. Mathieu avait investi dans la culture de céréales bio en reprenant l’exploitation de son père mais cette année, il a dû abandonner ce mode de culture pour sauver son entreprise et cela malgré des investissements très lourds. Plusieurs exploitants (Capmartin, Jayr, Bussmann…) ont exposé à l’évêque leur vision sur l’avenir. Mathieu Lamouroux continue dans la culture de noisetiers avec des moutons pour désherber écologiquement le terrain.
source : Le Petit Journal