Les migrants reçus par les CAO (Centres d’accueil et d’orientation), dont deux existent sur notre département, à Bruniquel et Réalville, sont accueillis dans le cadre d’une entente entre l’Etat et les communes. Leur accueil est financé par l’Etat. La gestion est confiée à une association nommée par l’Etat, en Tarn-et-Garonne, l’UDAF. Le Secours catholique et Emmaüs ont aussi été sollicités pour apporter leur expérience et leur aide matérielle.
En même temps, il est fait appel à la solidarité de tous les citoyens, sous forme d’aides ponctuelles, apports matériel, présence, cours de français, loisirs.
Les 30 mineurs afghans accueillis à Réalville le sont dans ce cadre.
Les migrants accueillis dans les CAO, n’ont pas vocation à rester sur les sites qui les accueillent. Ainsi, parmi les mineurs de Réalville, certains attendent de rejoindre leur famille en Angleterre, d’autres devraient être placés en familles d’accueil.
La pastorale des migrants n’est pas impliquée dans l’accueil ou l’accompagnement pratiques de ces jeunes. Elle essaye de jouer un rôle de courroie de transmission entre les paroisses et ces migrants et voudrait susciter le désir d’entrer en contact avec eux.
Marie Karpoukhine,
Service diocésain de la pastorale des migrants