Par Sœur Marie-Euphrasie de la Famille Missionnaire de Notre-Dame
Ce dimanche 3 décembre, après avoir prié le chapelet, nous avons chanté les Vêpres du Premier Dimanche de l’Avent, présidées par Mgr Guellec. Devant le Saint-Sacrement exposé, nous avons médité sur différents passages de la Parole de Dieu, du Catéchisme de l’Eglise Catholique, de saint Jean-Paul II et de sainte Mère Térésa. Continuons sans nous lasser de prier pour le respect de toute vie, et retenons ce texte lumineux de sainte Mère Teresa :
« Je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L’Écriture déclare elle-même : ‘Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main.’ Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir….Ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix. Et maintenant, unissons-nous tous dans cette prière : « Seigneur, donnez-nous le courage de protéger l’enfant à naître ! » Car l’enfant est le plus beau présent de Dieu à une famille, à un pays et au monde entier. »
Discours du 10 décembre 1979, remise du Prix Nobel de la Paix