Quatre ressources essentielles permettent au diocèse de subvenir au besoin de sa pastorale
- le Denier de l’Eglise (ressource principale),
- la participation des paroisses,
- les revenus patrimoniaux,
- les revenus exceptionnels.
Le denier de l’Eglise
C’est la principale ressource d’un diocèse. Le Denier de l’Eglise, primitivement denier du clergé, puis denier du culte, a été instauré au moment de la séparation des Eglises et de l’Etat dès les années qui suivirent 1905.
Il va sans dire que les mentalités ont encore à cheminer. Trop de clichés sont présents dans les esprits.
Certains pensent que le denier va dans la poche de monsieur le curé. Et comme il y a moins de prêtres, il y a forcément moins de besoins.
Or le denier n’est pas une question de nombre de prêtre. C’est une question de présence d’Eglise. Quand on participe au Denier de l’Eglise, on participe à la vie tout entière de l’Eglise. Alimenter le Denier de l’Eglise, c’est participer proportionnellement à tous les besoins de la pastorale de proximité. C’est accepter, chacun avec ses moyens, de donner à l’Eglise la possibilité d’être présente à tous et à toutes.
Pour envoyer votre participation, vous pouvez imprimer un bon, vous pouvez aussi faire un don en ligne
La participation des paroisses
Les diocèses ont toute latitude pour organiser leur structure économique. Dans celui de Montauban, une grande réforme a eu lieu dans les années 1970. Le Denier de l’Eglise remonte au diocèse et il n’y a pas de quêtes impérées diocésaines (quêtes dominicales affectées par décision de l’évêque à une dépense précise. Ex. : formation des séminaristes).
Les paroisses conservent donc toutes leurs ressources financières. Par contre une taxe diocésaine est versée au diocèse tous les trimestres.
Les revenus patrimoniaux
Ce sont les revenus et les plus values des capitaux permanents du diocèse.
Ceci dit, l’Association diocésaine ne cherche pas à avoir de l’argent pour thésauriser et faire des profits grâce à des placements financiers.
Ce ne sont pas de grandes ressources, mais elles permettent au capital de ne pas se dévaloriser par rapport à l’inflation toujours présente dans nos économies modernes.
Un capital qui dort est un capital qui se déprécie. Or, les dons des fidèles ne doivent pas perdre de leur valeur lorsque, pour des raisons économiques, ils ne sont pas employés entièrement sur-le-champ.
Les revenus exceptionnels
Ce sont essentiellement les legs (donation) dont des chrétiens généreux font profiter le diocèse après leur mort.
Ce peut être un bien immobilier (maison, terrain) ou un bien financier. L’Association diocésaine, comme les associations reconnues d’utilité publique, peut recevoir ces dons.
Il est important que cette information soit connue. Il est parfois difficile de faire un choix. Pour de plus amples renseignements, chacun peut s’adresser soit à un prêtre, soit à l’économe diocésain.
Il est très important de prévoir ses dernières volontés, même quand on est jeune.