Texte choisi par Madeleine Folschweiller et Fabienne Mézié de la Fraternité franciscaine séculière Chemin de joie
« En cette fin d’année, nous faisons mémoire du 8ecentenaire du Noël de Greccio. Il s’agit d’abord d’une invitation à nous émerveiller de l’amour et de la bonté de Dieu pour notre humanité.
En la nuit de Noël 1223, saint François d’Assise s’exclamait « je veux évoquer le souvenir de l’Enfant qui naquit à Bethléem. Je veux le voir, de mes yeux de chair, tel qu’il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin, entre un bœuf et un âne. » Frère Thomas de Celano, premier biographe de François poursuit « Greccio était devenu un nouveau Bethléem ».
En élaborant la crèche vivante et en célébrant l’Eucharistie dans une grotte, saint François a aidé ses contemporains à plonger avec leur sens et leur être dans le mystère de la Nativité. Il a su leur faire toucher du doigt le mystère de Dieu fait homme, devenu notre frère.
…« L’enfant-Jésus était, de fait, endormi dans l’oubli au fond de bien des cœurs », décrit Celano.
800 ans plus tard, entendons-nous le cri de l’Enfant-Jésus qui veut vivre en nous et se donner à nos frères et nos sœurs à travers nous ?
Que le Seigneur vous donne sa paix ! »
Frère Michel Laloux, Provincial des frères Franciscains de France et Belgique